🏆🥇C O D I A M , le Grand Soleil 43 remporte le championnat Manche-Atlantique UNCL-Yatch club de France.
Nicolas LODAY (skipper), Bruno LETELLIER (pianiste) et Olivier BIDARD (navigateur) naviguent depuis de longues années sur CODIAM, un Grand Soleil 43 appartenant à Jean-Claude NICOLEAU. Ils viennent cette année de remporter le championnat Manche – Atlantique UNCL- Yacht club de France. Voici un aperçu de la saison vu de l’extérieur par leur bon ami Samuel PRIETZ et une petite réflexion sur la jauge par Nicolas.
Ce succès au Championnat IRC 2023 Manche Atlantique en équipage est une belle surprise pour Codiam. Si le Grand Soleil 43’ de Jean-Claude Nicoleau a une longue liste de victoires dans son sillage, force est de constater que les voiliers modernes, notamment les plans Valer, sont désormais hyper compétitifs. Il y a quelques années, Codiam bénéficiait d’une certaine polyvalence face aux carènes modernes, plus puissantes mais souvent sous-toilées, typées pour le reaching et le portant dans la brise (on se souvient du retour de Lann Aël lors du Fastnet 2017).
Aujourd’hui, suivant l’exemple du redoutable JPK 11.80 Sunrise, ces bateaux ont progressé et sont désormais redoutables dans toutes les conditions… Moins large à la flottaison, le Ker 43 de Géry Trentesaux est également redoutable.
Le défi est d’autant plus difficile à relever pour le valeureux Codiam. Mais l’équipage, fort d’une grande expérience et d’une complicité galvanisée par les années, ne manque pas de ressources. Certains parmi nous naviguaient déjà avec Jean-Claude en First Class 8, d’autres nous ont rejoints au fil des saisons sur le JOD 35, le Mumm 30, et l’IMX 45 qui précédèrent le Grand Soleil 43. Un bon bateau, à en juger par son palmarès flatteur (2 victoires au Fastnet, 5 au Spi Ouest-France). Cependant, la dynamique de l’équipage ne repose pas sur un passé idéalisé, mais essentiellement sur le plaisir de bien naviguer. Nous nous retrouvons ensemble tout au long de l’année, entre les challenges de la SNT et le Spi Ouest-France, puis les courses hauturières, dont le Fastnet, qui continue d’exercer son attraction singulière.
L’an prochain, nous aurons à cœur de défendre notre titre. Je sais pouvoir compter sur la confiance de Jean-Claude et l’enthousiasme de chaque équipier. Et s’il n’y a pas trop de reaching, ni trop de clapot, et que le vent se renforce dans le dernier portant, alors on ne sera « pas à l’abri d’un coup de bol », comme le dit souvent notre compère Michel Sauget !
(Nicolas LODAY). J’aimais bien la jauge IOR. Elle était compliquée, mais les paramètres étaient connus. Il est vrai qu’elle m’avait été expliquée par un maître en la matière, un architecte naval talentueux, rigoureux et qui n’hésitait pas à prendre des risques. J’ai nommé Bernard Nivelt. Aujourd’hui, il existe deux jauges à moitié secrètes et qui oublient largement les coureurs !!!!!!
Sam Prietz et Nicolas Loday